Qui sommes-nous ? Daniel MONTESANTOS, un peu d'histoire
Lorsque j'ai débuté dans la profession, la technique de coupe s'apprenait en regardant les autres coiffeurs travailler. C'est en observant et par mimétisme que le métier s'imposait à nous jeunes du métier. Rapidement j'ai eu la chance de partir en Angleterre découvrir les techniques de coupes naissantes et notamment celle de Vidal SASSOON. Cette découverte a imprégné toute ma carrière. Formateur dans l'âme, j'ai écrit une méthode de coupe (La Coupe par Daniel MONTESANTOS) pour donner aux jeunes coiffeurs un livre de référence.
Il va leur permettre lorsqu'ils auront acquis et maîtrisé cette technique de pouvoir réaliser n'importe quelle coupe. Même la coiffure la plus sophistiquée doit pouvoir s'expliquer d'une manière simple et accessible pour tout un chacun. Pour comprendre l'évolution de ce fabuleux métier, il faut remonter à la fin de la première guerre mondiale. C'est la première fois que les femmes se font couper les cheveux. La TSF diffusait la chanson « Elle s'était fait couper les cheveux parce que c'est la mode commode ».
Puis vint la mode du charleston en 1925, les coiffures sont courtes et crantées. En 1930 Louise BROOCKS porte une coiffure encore faite de nos jours, c'est un carré court avec une nuque dégradée. A l'époque les coiffeurs utilisaient les ciseaux et la tondeuse manuelle pour les nuques courtes. Les crans se faisaient aux doigts ou au fer Marcel.
C'est après la deuxième guerre mondiale que la coiffure a pris une autre allure. Fin des années cinquante un nouveau matériel est arrivé sur le marché : les rouleaux... Et la mise en plis eut son heure de gloire. Les coiffures devenaient de plus en plus volumineuses. Les cheveux sont crêpés pour avoir plus de tenue et plus de volume, la coupe perd de son importance. Elle se fait au rasoir car les cheveux effilés sont plus faciles à enrouler sur les bigoudis et à crêper au moment du coiffage. La laque devient un produit incontournable. Le sens des coiffures n'est plus donné par la coupe mais par la direction que l'on donne aux rouleaux. Le coup de peigne devient important et l'on remarque que les coiffeurs arrivent à effectuer de beaux coiffages même si la coupe est très moyenne.
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